Zoom sur le kneeboard

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Si vous parlez un peu anglais, l’appellation peut déjà vous donner une idée sur le kneeboard. C’est une discipline similaire au wakeboard, mais au lieu d’être debout, on se retrouve à genoux, d’où l’appellation. Dans ce dossier, nous allosn vous en apprendre plus sur ce sport de glisse.

Le kneeboard, kesako ?

C’est dans les années 70 qu’on a eu ses débuts du kneeboard. A cette époque, il a connu le même succès que le surf, mais il retombe très vite aux oubliettes au milieu des années 90. Actuellement, cette discipline revient parmi les sports de glisse les plus appréciés.

« Kneeboard » est un terme anglais qu’on peut traduire littéralement par « planche à genoux ». C’est l’appellation que porte le sport de glisse consistant à glisser sur l’eau en étant en position à genoux sur une planche. Cette planche est différente de celle utilisée dans les autres disciplines de glisse, car elle est plus épaisse et revêtue de mousse pour être plus à l’aise dans cette position et pour amortir les chocs. Comparée à la planche de surf, elle est également plus petite.

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Vous avez aussi compris que le pratiquant sera tracté par un bateau qui part à une vitesse d’environ 30 km/h. Pour une maîtrise optimale de la planche, une sangle maintient les jambes à celle-ci. On peut le définir comme une activité nautique de glisse entre le surf et le ski nautique. Elle se pratique en mer, mais aussi sur une rivière, un lac ou tout autre plan d’eau assez large.

Une fois sur l’eau, les kneeboardeurs peuvent faire différentes figures. Dans leur jargon, on a la figure nommée le 180 pour lequel le pratiquant se met dos au bateau. Pour le 360, il fait un tour complet. Les plus expérimentés se lancent également dans la réalisation des figures aériennes comme le backflip, le frontflip ou la vrille. Si on voit ces professionnels dans ces figures, les débutants ou ceux qui veulent s’amuser peuvent se mettre à deux sur une planche.

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Le matériel pour la pratique

Comme pour tout autre sport de glisse, la pratique du kneeboard exige le port de la combinaison et du gilet de sauvetage. Vous aurez également besoin d’une planche de kneeboard. Pour ce qui est de la planche, elle peut être à trucs ou à slalom. La planche à trics, qu’on appelle également le trick board, est courbée et comprend des rails. La planche à slalom, quant à elle, a un fond plat et des rails acérés. Vous pouvez également remarquer que certaines planches sont dotées d’un aileron. Celles-là sont adaptées au découpage et au slalom. Pour cette activité, les débutants peuvent également porter des palmes. Ces dernières sont facultatives, mais elles vont optimiser l’équilibre sur la planche au départ.

Pour la pratique de cette discipline, vous devez également faire attention au câble. Il est impératif qu’il soit robuste et qu’il ait une longueur minimale de 14 mètres. Le câble idéal est le câble tressé. Ce dernier a l’avantage de vous faire virevolter et si vous vous retrouvez en position enroulée, il vous sera plus facile de tenir sur ce câble.

Vous avez la planche et le câble, il ne reste plus que le bateau. Comprenez que pour une pratique en toute sécurité, ce n’est pas n’importe quel type de bateau qui peut vous tracter. Vous devez faire attention au sillage du bateau. Ce dernier doit faire aux alentours de 0,3 mètre de hauteur avec une crête pointue. Même si vous avez déjà une certaine expérience dans la pratique, la vitesse pour un pratiquant adulte de plus de 45 kilos doit être à 32 km/h. Cette vitesse doit être réduite à 13 km/h pour un enfant.

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Le kneeboard, un sport mondialement reconnu

Même si aujourd’hui, dans la catégorie du sport de glisse, le surf est indétrônable, le kneeboard commence petit à petit à faire sa place. Il s’agit d’ailleurs d’un sport mondialement reconnu et il y a même des événements internationaux qui lui sont dédiés comme le Sieck Island Slalom, le Somo Kneeboard Festival, le Championnat du monde de Kneeboard et l’ISA Tahiti World Kneeboard Championship. Dans ce domaine, de nombreux kneeboardeurs français semblent exceller. On peut citer parmi tant d’autres figures Philippe Alonso et Christian Plumcocq. La communauté des kneeboard ne cesse aussi de s’agrandir. Ceci s’explique en partie par l’accessibilité de la discipline. Parmi les plus actives, on peut citer celle à Hawaï, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Californie et en Espagne.

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Quelques conseils pour les débutants

Même si vous trouvez les débutants à avoir quelques difficultés pendant la pratique, ceci ne devrait pas vous freiner. Comme pour toute activité, il faudra du temps pour s’adapter et se familiariser. D’ailleurs, vous n’allez pas prendre des mois pour l’apprivoiser, car c’est une discipline avec un centre de gravité assez bas. Les enfants pourront même s’initier dès l’âge de 8 ans. Comme les manœuvres sont rapides, le kneeboard demande tout de même un peu de technique.

Avant de vous lancer, pensez à bien régler le strap. Vous pouvez par la suite redresser petit à petit votre tête et regardez toujours devant. Gardez cette position pour faciliter la direction. Comme pour tout sport de glisse, la règle d’or est de bouger le moins possible. Si vous êtes trop agité sur votre planche, vous risquez une chute.

Pour tourner à gauche par exemple, il faut mettre votre palonnier sur votre hanche droite. Si vous voulez aller vers la droite, il faudra placer le plafonnier sur votre hanche gauche. Pour éviter toute chute pour ce changement de direction, penchez petit à petit votre corps et ne baissez jamais votre tête.

En France, il y a plusieurs spots pour la pratique de cette discipline. En général, dans un spot où on pratique du surf, vous pourrez également faire du kneeboard. Vous pouvez donc aller à Biarritz, à Seignosse ou à Hossegor.

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