La baleine inspire les chercheurs

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L’heure est aujourd’hui à l’économie d’énergie et plus que jamais, on a besoin de nouveaux systèmes pour diminuer l’énergie consommée annuellement. Si les voitures, les avions et même les maisons bénéficient déjà de systèmes ingénieux, les bateaux auront peut-être enfin la solution qu’il leur faut pour réduire à leur tour leur consommation de carburant. Quel est ce système ? La propulsion des bateaux par une nageoire artificielle.

D’où est venue l’idée ?

C’est Daniel Vrooman qui a déposé le premier brevet en 1858 lorsqu’il a vu que même tuée, la baleine continuait d’avancer jusqu’à 1 nœud dans l’eau grâce aux vagues qui interagissaient avec les nageoires de l’animal. L’idée d’utiliser ce même système sur les bateaux lui est donc venue d’où le dépôt de brevet. Toutefois, l’homme n’a pas eu le temps de mener jusqu’au bout sa découverte.

D’autres ingénieurs ont donc repris l’étude dont Einar Jakobsen en 1978, un norvégien qui souhaitait remplacer les hélices traditionnelles des bateaux. Cet ingénieur électricien a donc mis sur pied le projet Folipropell qui signifie propulsion par feuille. Malheureusement, le projet était arrivé trop tard (en 1981) et les coûts estimés n’étaient plus justifiés.

Après Jakobsen, d’autres chercheurs se sont mis sur le brevet de Vrooman. Les Japonais ont dernièrement réussi à éditer leur version de la propulsion naturelle. Elle consiste à installer sous le bateau une nageoire artificielle qui sera reliée à des ressorts. Les vagues vont alors agir sur la nageoire qui va agir sur les ressorts qui vont entraîner la propulsion du bateau. Grâce à elle, le bateau utilisera donc moins ses hélices ce qui signifie diminution de sa consommation de carburant.

Du côté des norvégiens, la propulsion naturelle a été testée en piscine pour préciser l’efficacité de ces nageoires artificielles. Les résultats ont été probants et aujourd’hui, même Rolls-Royce Marine Ulsteinvik souhaite l’utiliser dans ses produits.

L’on peut alors dire que l’idée de Vrooman aura traversée des siècles avant d’être prouvée et finalement approuvée. On attend plus que la sortie des premiers bateaux qui l’utilisera pour de vrai.

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