Madagascar : une vedette fait naufrage et fait neuf morts

Madagascar : une vedette fait naufrage et fait neuf morts

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L’accident s’est déroulé le mercredi 20 mai aux larges des côtes de Nosy-Be. Une vedette en fibre de verre a fait naufrage alors qu’il devait rallier une vingtaine de clandestins vers l’île Mayotte, située à environ 300 kilomètres au nord de Madagascar.

Le contexte de l’histoire

Le bateau a quitté Nosy-Be vers 3 h du matin pour emmener une vingtaine de passagers clandestins, tous de nationalité Malgache vers Mayotte. 1 h 30 après avoir appareillé, alors que la vedette se trouvait aux larges de la petite île de Nosy Sakatia, le bateau a fait naufrage faisant neuf morts. Parmi les personnes qui y ont laissé leur vie, on compte quatre enfants de six mois à 7 ans. 11 personnes ont ainsi survécus dont le pilote qui a été interpellé par la gendarmerie.

Le propriétaire évacué

La vedette appartient à un Français vivant à Nosy-Be. Sitôt l’accident, il a été évacué d’urgence pour échapper à la colère des habitants connue pour être meurtrière. Face aux enquêteurs dirigés par le colonel Tsivahiny, le Français a déclaré ne pas être au courant des agissements clandestins de son employé.

Vedette

Les recherches continuent

Du fait de l’obscurité, les recherches ont dû momentanément être interrompues, mais ont repris, hier jeudi. Jusqu’ici, sept personnes restent introuvables.
Soulignons que la petite vedette avait, à son bord, 20 personnes alors que sa capacité n’était que de 13 personnes. Selon certains, c’est ce surpoids qui a entraîné le naufrage sans compter, qu’outre les passagers, la vedette acheminait également des marchandises lourdes.

Route clandestine connue

L’itinéraire choisi par le bateau est une route connue pour l’acheminement clandestin de produits illicites et de personnes clandestines vers Mayotte. C’est toutefois la première fois en plusieurs années qu’un tel naufrage s’y produit. La gendarmerie française a déjà interpellé de nombreux bateaux clandestins de ce genre au large de Mayotte en provenance de Madagascar. Selon les autorités, c’est un moyen courant que les malfaiteurs utilisent pour acheminer du cannabis et des clandestins.

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