Pêche sportive : les bonnes pratiques pour la pêche sportive

La pêche sportive : les bonnes pratiques pour la pêche sportive

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Faisant de plus en plus d’adeptes chaque année, la pêche sportive est un loisir bien réglementé. Pour la pratiquer, quelques impératifs doivent être respectés et le pêcheur lui-même doit répondre à quelques exigences de la part de la Fédération. Voici ce qu’il faut retenir sur cette discipline sportive d’agrément.

Qu’appelle-t-on pêche sportive ?

La pêche sportive est une catégorie de la pêche de loisir qui s’oppose à la pêche professionnelle. L’objectif premier est donc de prendre plaisir à cette discipline et ce, même lorsqu’on participe à une compétition.

La pêche sportive fait effectivement l’objet de nombreuses compétitions qui regroupent, à chaque fois des passionnés. L’enjeu des compétitions peut varier en fonction des organisateurs.

Que vous concourez ou vous contentez de la pratiquer dans votre coin, tout amateur de cette discipline doit avoir une licence sportive. Il faut également en maîtriser les réglementations dont celles se référant à la pratique même du sport et celles concernant la protection de l’environnement.

Que deviennent les prises une fois sorties de l’eau ?

Que deviennent les prises une fois sorties de l'eau ?

Les pêcheurs sportifs peuvent remettre leurs prises à l’eau de leur propre chef ou parce que la discipline pratiquée le leur impose. Ils peuvent également les rapporter chez eux pour leur consommation. La loi interdit formellement la vente de poissons issus de ce type de pêche.

Qui peut devenir pêcheur sportif ?

Tout le monde peut devenir pêcheur sportif et ce, quel que soit votre âge. Même les enfants peuvent y être initiés dès leur jeune âge, mais assurez-vous seulement qu’ils aient aussi leur carte de pêche.

Attention toutefois, pour pratiquer cette discipline, il faut avoir un certain profil :

  • Pour la pêche sportive en mer, il faut être titulaire d’une licence sportive ou membre d’une organisation sportive nationale. Savoir comment obtenir un permis de pêche
  • Pour la pêche sportive en eau douce, il faut être titulaire d’une carte de pêche reconnue dans le secteur de pêche choisi.

Dans les deux cas, le pêcheur doit être assez endurant, car ce sport nécessite une bonne condition physique. Il faut également être très patient, car comme dans toute pêche, les poissons mettent parfois du temps pour croquer à l’hameçon. Enfin, il faut disposer d’équipements adéquats (canne, tenue de pêche, appâts, …) selon la catégorie de pêche sportive que l’on souhaite pratiquer.

Quelles sont les différentes catégories de pêche sportive ?

Quelles sont les différentes catégories de pêche sportive ?

On distingue deux catégories principales à savoir la pêche sportive en mer et la pêche sportive en eau douce. Chacune de ces catégories regroupe différents types de pêche.

La pêche sportive en mer :

La pêche en mer peut se faire soit à partir d’embarcations et de navires, soit à pied, soit en nageant ou en plongée. On parle également de pêche maritime lorsqu’elle se fait dans les parties des canaux, des fleuves ou des rivières aux eaux salées. Dans cette catégorie de pêche sportive, on distingue diverses disciplines à savoir :

  • Le surfcasting: cette pêche se fait depuis le bord de la mer. Le pêcheur s’y tient debout et lance ses appâts, à l’aide de sa canne, dans les vagues. Son but est de capturer les poissons qui viennent se nourrir au bord de l’eau. Il s’agit souvent de merlans, de daurades royales, de bars, de poissons plats …
  • La pêche à la mouche: pour appâter les poissons, on utilise un leurre que l’on appelle mouche de pêche. Quel que soit le type de lancer réalisé (fouetté ou arqué), le but du leurre est d’imiter un insecte à la surface de l’eau.
  • La pêche sous-marine: le pêcheur plonge dans l’eau pour, soit prendre certains mollusques et crustacés à la main, soit tirer sur les poissons à l’aide d’un outil spécifique.
  • La pêche aux gros: cela consiste à pêcher les gros poissons de mer comme les espadons, les carangues, les thons et même les requins. Notez toutefois que pour la pêche à certaines espèces de thon et la pêche au requin, les réglementations sont plus strictes.
  • La mitraillette: cette technique consiste à aligner cinq à dix hameçons dotés de plumes colorées à la ligne de pêche. Cette dernière sera ensuite lestée avec du plomb dont le poids dépend de la profondeur souhaitée. Il ne reste plus ensuite qu’à faire dandiner les hameçons sou l’eau pour attirer les poissons. Cette méthode est efficace pour pêcher des morues, des maquereaux … et toutes les espèces se déplaçant en banc.
  • La pêche aux leurres: cette pêche utilise un leurre animé. Le but est d’appâter les poissons carnassiers qui ne peuvent généralement pas résister à un petit poisson blessé ou qui le nargue tout simplement. L’efficacité de la technique repose sur le mode d’animation du leurre. Il y a notamment le « stop and go » qui consiste à laisser le leurre en place pendant quelques secondes et à le déplacer ensuite, le « walking the dog » qui consiste à le faire nager en zig-zag, le « wacky » pour lequel le leurre est piqué au niveau de son centre de gravité … Le thon rouge, le brochet, le sandre, le lieu jaune … sont les plus souvent pris au piège par ces leurres.
  • La pêche à soutenir: on utilise comme appât des vers que l’on fait descendre jusqu’au fond de l’eau pour attirer les poissons. Il faut ensuite attendre la touche puis de ferrer la ligne d’un mouvement ample pour la faire remonter. Le geste doit être précis et vif, car certaines espèces ont tendance à s’enfoncer dans le sable lorsqu’elles sentent la force de la ligne. Cette technique est surtout faite pour la pêche aux raies, aux congres, aux roussettes …

Lire aussi – Les différentes techniques de pêche en mer

Quel que soit le type de pêche sportive que vous souhaitez exercer en mer, vous devez d’abord prendre connaissance des règles qui régissent le secteur. Ces dernières peuvent varier d’un littoral à l’autre donc mieux vaut s’en enquérir pour éviter les amendes. Un non-respect de la réglementation peut vous exposer à une amende pouvant aller jusqu’à 22 500 euros avec d’autres sanctions administratives.

Pour s’informer, il faut s’adresser à la Direction interrégionale de la mer du secteur concerné. Cet organisme vous informera notamment sur la taille minimale des prises, sur le marquage de certaines espèces, sur la quantité de prise autorisée, sur les espèces que l’on ne peut pas pêcher, sur la période de pêche … et sur les mesures pour respecter l’environnement.

Dans le cas où vous souhaitez pêcher au large, à bord d’un bateau, d’autres justificatifs vous seront demandés comme le permis bateau, la carte de circulation du bateau, … Là encore, d’autres recommandations peuvent vous être données, car les règlementations régissant la pêche à pied sur le littoral varient de celles qui régissent la pêche au large.

La pêche sportive en eau douce

La pêche sportive en eau douce

Pour ceux qui veulent pratiquer la pêche sportive en eau douce, notez qu’il existe également de nombreuses variantes avec chacune leur spécificité. On cite :

  • La pêche au coup : avec cette technique, il faut d’abord confectionner une amorce que l’on dépose dans une zone stratégique que l’on appelle « coup ». L’amorce se compose souvent d’un mélange de graines et de farines. Les poissons attirés dans ce piège sont ensuite plus faciles à être pêchés. Cette méthode est strictement encadrée donc renseignez-vous auprès des autorités compétentes avant de la pratiquer.
  • La pêche au toc: avec cette discipline, on utilise un appât naturel que l’on a récolté, antérieurement sur le lieu de pêche même. Les appâts peuvent alors varier d’une région à une autre et d’une saison à l’autre. Cette pêche se pratique, le plus souvent, dans les rivières ou des cours d’eau des hautes et moyennes montagnes. Il suffira donc de laisser l’appât dériver dans l’eau et d’attendre la touche.
  • La pêche au posé: cette technique consiste à envoyer la ligne jusqu’au fond et à attendre qu’un mouvement se produise pour remonter la prise. Parfois, le pêcheur pose devant lui trois ou quatre cannes fixées à un support pour se donner plus de chances. Cette méthode est très appréciée des carpistes.
  • La pêche à la mouche: c’est la même technique que celle de la pêche à la mouche en mer.
  • La pêche au vif: pour cette technique, il faut se munir d’une canne à vif. Il s’agit d’une méthode souvent utilisée par les pêcheurs au lancer et les pêcheurs au coup. L’objectif est d’appâter les carnassiers avec un poisson vivant que l’on fixe à l’hameçon. Les protecteurs d’animaux n’apprécient pas trop cette méthode, car elle fait souffrir le poisson appât.
  • La pêche à la traîne: cela consiste à traîner un appât ou un leurre derrière le bateau en marche. Dans la plupart des cas, cette technique précède la pêche au lancer puisqu’une fois que le pêcheur à la traîne aura capturé une prise, il marquera la zone où le poisson a été pêché et reviendra ensuite pour pêcher au lancer. Plusieurs types de leurres peuvent être utilisés selon la profondeur à atteindre.
  • La pêche au lancer: souvent pratiquée sur un lac, une rivière, le long d’un torrent de montagne ou même en mer, cette technique consiste à lancer la ligne avec au bout un leurre animé par le moulinet. La manipulation de ce dernier doit être précise, car il faut faire en sorte de créer des vibrations à la surface de l’eau pour attirer l’attention du poisson. Cette technique est efficace pour pêcher les carnassiers comme la truite ou le brochet.

Lire aussi – Tout ce qu’il faut savoir sur la canne à pêche

Comme on a dit plus haut, tout pêcheur en eau douce doit avoir une carte de pêche. Celle-ci est attribuée aux membres d’une association de pêche agréée ce qui signifie que vous payez bien les redevances nécessaires pour la protection des milieux aquatiques. Et en tant qu’adhérent, vous avez également obtenu votre droit de pêche. Si on vous prend à pêcher sans cette carte, vous risquez une amende allant de 38 euros (pour ceux qui l’auraient juste oubliée) à 450 euros (pour ceux qui n’en sont pas titulaires).

Aussi, même avec une carte, il faut toujours demander si la pêche est autorisée dans la zone qui vous intéresse. Si tel est le cas, il faudra respecter les règles qui y ont été établies comme la période d’ouverture de la pêche. Si la pêche est interdite, mais que vous persistez quand même, vous vous exposez à une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros.

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