Des bateaux font naufrage dans le golfe du Bengale

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Selon Kirsten Mildren, du bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) « Les navires, peut-être cinq, ont sombré lundi soir après avoir quitté la ville de Pauktaw.

Les navires transportant entre 100 et 150 musulmans rohingyas ont fait naufrage dans le golfe du Bengale, au large de la Birmanie où le cyclone se rapprochait dangereusement de la côte. Les passagers qui comptaient parmi les personnes déplacées en 2012 par des violences religieuses, tentaient de rejoindre un autre camp avant l’arrivée du cyclone. La même source ajoutait « Toutes les informations font état de plus d’un bateau, huit corps ont étés repêchés et 42 survivants ont étés sauvés, tout en admettant que les chiffres étaient susceptibles d’évoluer rapidement.

naufrage

Un musulman du camp de Mansi, proche de la capitale de l’Etat de Rakhine Sittwe dans l’ouest a expliqué que « 200 personnes avaient tenté de fuir la tempête tropicale et qu’un grand nombre d’entre elles étaient mortes. » alors que les autorités birmanes n’ont rien confirmé.

Selon le département de Météorologie de Birmanie, « le cyclone Mahassen se trouvait mardi à la mi-journée à 1 180 km de Sittwe, avec des vents approchant les 100km/h, près de l’épicentre. Il devrait toucher les côtes d’ici jeudi soir. »

Suite aux affrontements de l’année dernière entre bouddhistes de l’ethnie Rakhine et Rohingyas qui avaient fait environ 200 morts, 140 000 personnes trouvent refuge dans des camps de Fortune dans la région, qui ont été par la suite relogées de crainte des intempéries. Les militaires qui étaient intervenus en 2012 en vertu de l’état d’urgence ont été réquisitionnés.

Selon le porte-parole du gouvernement Rakhine, Win Myaing  « De nombreux militaires sont déployés pour être prêts à porter assistance quand le cyclone frappera ».

Plusieurs déplacés ont manifesté leur refus de bouger avant de connaitre le lieu de leur nouveau refuge. Et d’après l’un des déplacés de Mansi « Il ya beaucoup de soldats avec leur écharpe rouge au tour du cou pour nous aider. Mais nous(…) avons peur d’eux. Les gens craignent d’être arrêtés s’ils font quelque chose de mal. »

Un résident du camp de Techaung, près de Sittwe a confirmé « La plupart des réfugiés ici ne veulent pas partir », « Le nouvel endroit est encore plus près de la mer, donc nous sommes inquiets. »

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