Ils cherchent tous à regagner l’Europe et pour les migrants, tous les moyens sont bons pour atteindre la terre promise, même si ce moyen consiste à traverser l’océan à bord d’un petit canoë de sauvetage que les journalistes ont vite fait d’appeler « les bateaux de la mort ».
27 000 migrants décédés
C’est depuis l’année 2000 que les migrants arrivent par milliers en Europe. Parmi eux, certains n’atteindront jamais la côte. On recense aujourd’hui un peu plus de 27 000 migrants qui ont perdu la vie durant la traversée. Un chiffre qui ne risque pas de baisser si les passeurs clandestins continuent à embarquer des gens à bord de ces bateaux de fortune surtout que depuis l’année 2000, l’Europe a fortifié ses frontières.
Une traversée qui coûte cher
Même si déjà à l’embarquement, les migrants savent qu’ils peuvent ne jamais atteindre la terre, ils sont tout de même prêts à payer une petite fortune aux passeurs pour essayer d’atteindre l’Europe. Pour les migrants, c’est la seule issue (selon eux) pour avoir une meilleure vie, alors que pour les passeurs, c’est le travail qu’ils ont trouvé pour s’enrichir sur le dos de ces malheureux. Selon un passeur qui a voulu garder son anonymat, ils sont seulement motivés par l’argent et ne pensent aucunement à ce que ces personnes peuvent subir une fois en mer.
Un circuit plus que dangereux
Durant la traversée, les migrants n’empruntent pas toujours des circuits faciles. Parmi les endroits les plus dangereux que nombreux d’entre eux ont tenté de forcer, on cite les eaux qui bordent la Grèce à la frontière de la Turquie. C’est souvent à cet endroit que les bateaux de la mort débarquent. Pour en apprendre davantage sur ces expéditions meurtrières, une journaliste américaine, Milène Larson, s’est rendue à la frontière qui sépare la Grèce de la Turquie. De son voyage, elle en a rapporté un reportage intitulé « Europe or die » (L’Europe ou la mort). Un titre qui choque, mais qui décrit toutefois très bien la réalité de ces migrants.