Une semaine suivant l’accident entre deux navires dans les frontières côtières de Tokyo, huit chinois sont toujours portés disparus.
Un bateau battant pavillon du panama, le Beagle III, a heurté le Pegasus Prime, un autre navire d’origine sud-coréenne le mardi dernier vers 18h10 (GMT) du matin.
Parmi les vingt membres de l’équipage chinois du Beagles III, onze ont pu être sauvés mais une personne retrouvée plus tard n’a pas pu survivre, tandis que les huit autres demeurent jusqu’à cet instant introuvables.
Le porte-parole des garde-côtes a déclaré que les recherches étaient toujours en cours et qu’il leur manquait certains indices pour retrouver ces huit chinois.
Alors que ces huit personnes à bord du Beagles III n’ont toujours pas été retrouvées, six personnes d’origine sud-coréenne ainsi que huit birmans, membre de l’équipage du Pegasus Prime, ont pu être sauvés.
Entraves aux recherches dues au pétrole répandu dans les eaux
Le porte-parole a par ailleurs indiqué qu’il était nécessaire de déployer davantage d’efforts dans cette recherche, la pollution due aux fuites de pétrole à l’issue de la collision entraînant certaines difficultés.
Lundi, trois hélicoptères et près de 14 navires des autorités et privés ont été déployés pour rechercher toute trace de ces personnes disparues et récolter les résidus de pétrole répandus dans les eaux à cause de la collision.
Des pêcheurs ont également apporté leur appui aux patrouilles, de crainte que le pétrole répandu ne cause dommage à leur activité.
Dans la baie de Tokyo, le canal connaît un trafic important, à raison de presque 500 allers et venues de navires au quotidien.