A présent, faire avancer des cargos grâce à des cerfs-volants, est le projet le plus fou du navigateur Yves Parlier. Ce futuriste navigateur, surnommé « le magicien » pour ses géniales options météo, est âgé de 52 ans. Son rêve caché est de voler au –dessus de l’eau.
On l’appelle par futuriste car il a beaucoup de projets d’avenir. Il travaille durement pour toucher une innovation qui bouleverse les techniques d’aujourd’hui et qui pourra toucher les mers du globe pour le plus grand bien de l’humanité. Il se fixe un objectif d’offrir aux petits et aux grands navires une nouvelle énergie motrice, à savoir, celle des cerfs-volants.
C’est une idée originale mais non pas totalement neuve car au 18ème siècle James Cook, le navigateur britannique, a raconté avoir vu, en Polynésie, des pirogues tirées par cerfs-volants. Aussi, d’après ce que dit Ecric Pelaprat, le fondateur de l’une des premières écoles de kitesurf de France, en 1903, Samuel Will Cody a traversé la Manche sur un bateau propulsé par une aile volante.
Le recours aux cerfs-volants s’est explosé en 1996, affirme Eric Pelaprat. Les navigateurs doués se sont rendu compte très vite du fort potentiel des cerfs-volants. Il explique qu’un bateau tracté ne chavire pas et ne penche pas. Chose très importante pour la sécurité et le confort des personnes à bord.
En 2008, Yves Parlier a fait les premiers tests de ses prototypes conçus dans les locaux de sa propre société OCEA, à Arcachon (Gironde). Il a commencé avec des catamarans de 5.5m puis de 7.5m puis il a travaillé sur les bateaux à moteur de huit mètres. Aujourd’hui, il travaille sur un bateau de 13.5m et il envisage aller progressivement en taille car il est bien convaincu qu’il n’existe pas de limites surtout que les matériaux nécessaires sont disponibles. Les cordes sont devenues très légères et très résistantes.
En matière d’économie d’énergie, Yves Parlier annonce que cette nouvelle technique permet d’économiser 20% du carburant ce qui est équivalent à des dizaines de milliers de litres de gasoil consommés chaque jour, pour chaque bateau.
Dans le domaine de la navigation maritime, cette technique s’inscrit en tête des actions encourageant l’utilisation des énergies renouvelables pour protéger nos réserves en énergies fossiles.
Le créateur du kite espère que la technique des cerfs-volants sera intégrée dans les compétitions à la voile dans les quatre prochaines années.